L’importance de l’alimentation du soir pour bébé

On croit couramment qu’un bébé fait ses nuits dès lors qu’il a un repas plus consistant le soir… Notamment quand il est en âge, vers 5 mois, de prendre un biberon où l’on a ajouté une farine infantile. En réalité, il s’agit d’une heureuse coïncidence. Cependant, avant le couché, il est indispensable qu’il soit parfaitement propre pour qu’il n’ait pas gêné au moment de l’endormissement. Pensez à vous procurer un sac à langer si vous êtes en déplacement.

L’alimentation du soir a-t-elle une influence sur le sommeil de notre bébé ?

En effet, la maturité cérébrale d’un enfant de cet âge lui permet de dormir de 8 à 10 heures d’affilée. De plus, il a normalement aussi appris à faire ses nuits, c’est-à-dire qu’il est capable de se rendormir seul. Par contre, un mauvais dosage dans la recomposition du lait infantile, ou une quantité plus importante que celle recommandée, peut être à l’origine de troubles du sommeil en raison d’embarras gastriques. D’une manière générale, tous les régimes alimentaires déséquilibrés perturbent le sommeil de l’enfant.

Soyons attentifs à ses réactions

Mange-t-il assez ou mange-t-il trop ? Ses pleurs sont-ils en relation avec son régime alimentaire ? Des questions que se posent bien des parents. Si l’enfant est nourri au sein, il règle lui-même ses apports et le lait maternel se modifie avec le temps pour satisfaire parfaitement ses besoins. L’alimentation du bébé nourri au biberon suit une règle simple : la ration quotidienne de lait est directement en relation avec son poids. Dans les deux cas, la courbe de poids reste la meilleure référence.

Seule, une courbe trop basse et un bébé qui pleure signifient le plus souvent que celui-ci est affamé. Pourtant, il existe aussi des enfants qui réclament tout le temps d’être nourris, jour et nuit. II y a deux raisons possibles à ce comportement : soit ils n’ont pas découvert la sensation de satiété, soit ce sont leurs parents qui n’ont pas trouvé d’autres réponses à leurs pleurs que de les nourrir.

Tout n’est pas qu’une question de bien-être pour bébé

Enfin, il existe un cas particulier, celui des enfants allergiques à la protéine du lait de vache. Aux manifestations digestives, cutanées ou respiratoires s’ajoutent un sommeil particulièrement agité et une transpiration abondante une fois endormis.

L’intolérance au gluten, qui apparaît souvent à la fin de la première année peut également perturber le sommeil. Un régime adapté redonne à tous ces enfants des nuits douces et calmes.

Petit conseil pour que bébé dorme dans les meilleures conditions

Le trouble dont souffrent ces enfants est double : ils règlent leur mal-être uniquement en mangeant et ils ne réussissent pas à dormir assez longtemps pour récupérer de leur fatigue. Respecter les quantités alimentaires journalières est recommandé pour éviter le risque de surpoids et pour lutter contre les troubles du sommeil.

Les jours d’été, pensez qu’un bébé peut avoir soif la nuit et qu’il est alors indispensable de répondre à ses appels.